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La poesía saharaui  La poésie saharaoui

En la década de los años 30, primer período de gestación de la conciencia saharaui como pueblo, en su enfrentamiento con tropas francesas y españolas, los poetas aplaudieron los gazzi, “ejemplo de beligerancia entre marroquíes y saharauis con el fin de defender el territorio frente a extraños”. 

Dans les années 30, premier période de gestation de la conscience saharaoui comme peuple, dans son affrontement avec troupes françaises et espagnoles, les poètes applaudirent les gazzi, "exemple d'opposition entre marocains et saharaouis afin de défendre le territoire face à des étrangers". 

La segunda etapa, años 50 y 60, es donde la poesía saharaui refleja las contradicciones de la transformación de la vida beduina con la aparición de ciudades y el establecimiento de la colonia. 

La deuxième étape, années 50 et 60, la poésie saharoui réflète les contradictions de la transformation de la vie bédouin avec l'apparition des villes et l'établissement de la colonie.

El conflicto, la separación del pueblo y el exilio pasan entonces a marcar la producción poética saharaui. Uno de los movimientos más ilustrativos de esa poesía es el que nace con La Generación de la Amistad, grupo constituido en 2005 en Madrid por autores y autoras saharauis en el exilio español.

 

Le conflit, la séparation du peuple et l'éxile marquent dès lors la production poétique saharaoui. Un des mouvements les plus illustratifs de cette poésie c'est celui qui naît avec La Génération de l'Amitié, groupe formé en 2005 à Madrid par des auteurs et autrices saharaouis dans l'exil espagnol.

Bahia Awah, Luali Lehsan, Saleh Abdalahi o Zahra Hasnaui entre otros y otras, tienen un denominador en común: su educación fue en castellano y experimentaron los últimos años del colonialismo español, la invasión y persecución marroquí, la guerra y sus muchos horrores. Todos ellos, exiliados y exiliadas, con una formación entre Cuba y España, presentan una poesía en español con cadencias musicales cubanas y latinoamericanas.

B. Awah, L. Lehsan, S. Abdalahi ou Z. Hasnaui, entre autres, ont un dénominateur commun : son éducation fut en espagnol, l'invasion et persécution marocaine, la guerre et ses maintes horreurs. Tous, exiliés et exiliées, avec une formation entre le Cuba et l'Espagne, présentent une poésie en espagnol avec des cadences musicales cubaines et latino-américaines.

Romero L., J., Construcción de la identidad saharaui. La música y la poesía en el Sáhara Occidental ritimo : Le changement par l'info ! (1/04/2016, adaptado).

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